Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Mes villages par la presse
11 juillet 2014

Inhumation de Georges Legagneux à Puteaux - 3e arrestation dans le meurtre du débardeur.

11 juillet 1914

 

Les obsèques de Legagneux.

Hier après-midi, Puteaux, l'active petite cité industrielle, a fait au pauvre Legagneux d'émouvante obsèques (photo).

A quatre heures, a eu lieu la levée du corps.

En tête du cortège avaient pris place les pompiers de Puteaux et des délégations des sociétés sportives de Puteaux, puis venait un char portant de nombreuses couronnes.

Derrière le char funèbre, suivait un soldat portant, sur un coussin, la croix de la Légion d'honneur du défunt.

Les cordons du poêle étaient tenus par les aviateurs Martinet, docteur Espanet, Gobé, Malard, Melzassard.

Venaient ensuite les membres de la famille : le père, le beau-père, et de beau-frère de Legagneux, Mme Legagneux mère et Mme Georges Legagneux, suivis des délégations de l'Aéro-Club de France, deux officiers du 119e de ligne, de nombreuses personnalités sportives et la plupart des aviateurs actuellement à paris.

Sous le portail de l'église, trop étroite pour contenir tout le monde, trois discours furent prononcés, après le service funèbre, par MM.Deutsch de la Meurthe, au nom de l'Aéro-Club de France ; M.Grandmaison, député de Saumur, au nom de la ville de Saumur, et Delage, de la maison Nieuport.

L'inhumation eut lieu au cimetière de Puteaux.

 

1914-07-11 Obséque G

(note, il existe encore une rue Georges Legagneux à Puteaux, e sa sépulture se trouve au cimetière ancien rue des Bas-Rogers)

Le drame de Puteaux, une troisième arrestation.

Le Havre, 10 juillet

Charles Mauget, âgé de dix-huit ans, gonfleur de ballons, demeurant à Chalais-Meudon, qui avait accompagné Houel et Jeanne Gallet dans leur voyage au Havre et qui avait été amené avec eux devant M.Bataille, chef de la sûreté, a été arrêté sous l'inculpation de complicité de meurtre du débardeur de Puteaux, en vertu d'un mandat envoyé de Paris.

Le télégramme ordonnant l'arrestation de Houel et de la fille Gallet indiquait que Mauget devait se trouver avec les deux complice :mais aucun ordre n'était donné à son sujet. Comme, lui aussi, avait donné tout d'abord un faux état-civil aux inspecteurs, et avait déclaré se nommer Charles Thomas. M.Bataille l'avait gardé à sa disposition et demandé des instructions à Paris.

La réponse fut qu'il y avait mandat d'amener pour complicité. Le Chef de la sûreté envoya donc Mauget rejoindre ses deux complices.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité