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Mes villages par la presse
1 août 2014

Pleuville ( 16-Charente) - le tambour bat, les cloches sonnent... Hiesse et Alloue, Esse, Le Grand-Madieu

Pleuville ( cahier des instituteurs)

Le 1er août 1914, à 4 heures ½ du soir, une dépêche officielle affichée à la porte extérieure du bureau de poste, annonce la Mobilisation Générale.

Bientôt le tambour bat et les cloches sonnent.

Beaucoup de femme pleurent. Les hommes ont des figures sombres et attristées, mais tous paraissent disposée à faire leur devoir.

Dans les hameaux, le son de la cloche surprend. On croit d'abord qu'un incendie vient d'éclater mais d'autres cloches se font entendre; plus de doute : c'est la mobilisation.

Plusieurs jeunes hommes abandonnent leurs travaux et se rendent au bourg recevoir confirmation du fait redouté.

Vers 8 heures, un gendarme apporte les affiches de mobilisation. Des jeunes gens du bourg offrent leur concours pour aller les apposer dans les villages où elles sont lus le soir même, à la lueur des lanternes.

affiche mobilisation 14

 

Hiesse : Mobilisation – Hiesse -Mr Téte

 

Le samedi 1er août, à 17:30, une automobile s'arrête devant la mairie.

 

Deux gendarmes en descende; l'un deux tiens une large enveloppe noire. Ils entrent dans la mairie, le maire est présent. De l'enveloppe sont extraits des affiches. C'est l'ordre de la mobilisation et des premières réquisitions.

 

Les affiches sont remises à l'appariteur avec la liste des points d'affichage.

 Le tocsin sonne.

 Partout le travail est suspendu. De petit groupe se forme sur la place public, on causse presque à voix basse, on parait consterné.

 Alloue

 Le décret de mobilisation a été publié et affiché le samedi 1er août 1914 à 5 heures du soir.

 

Grand Madieu :
A seize heures, un cycliste, revenant de Champagne-Mouton annonce : «  La guerre est déclarée !... » La nouvelle se répand aussitôt dans le bourg et les villages les plus rapprochés : chacun laisse son travail, on accourt... un rassemblement se forme à la porte de la mairie.

 

Dix-sept heures !.. Précisément une auto ! Deux gendarmes en descendent ils apportent l'ordre de mobilisation... Les visages blêmissent ; des femmes pleurent... Ces bruits, c'était donc bien vrai !... Le premier moment de stupeur passé, les hommes s'interrogent : «  Je pars le onzième jour de la mobilisation.. Moi ; le douzième... Je suis mobilisable le second jour... ; Je pars lundi... ». mais dans l'angoisse du moment, dans le brouhaha des conversations, pas une note discordante : la France attaquée doit défendre son existence... La volonté de paix qui anime le gouvernement français n'est pas mise en doute... Les imprécations vont à l'Allemagne, a son Kaiser que l'on sait être les auteurs de la guerre.

 

 

 

Il en sera de même à Abzac, Lessac, Epenède, Asnois, Pressac, Availles-Limousine, Mauprévoir... Dans toutes les communes de France.

 

 

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