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Mes villages par la presse
9 octobre 2014

Availles Limouzine, aux blessés militaires et réfugiés.

9 octobre 1914

 

Blessés militaires et réfugiés.

La modeste petite ville d'Availles-Limouzine tient à l'instar des autres communes du département, et sans forfanterie, à faire connaître qu'elle a rempli son devoir patriotique, et que les dirigeants de cette commune, n'ont pas attendu l'exemple de leur voisins pour agir.

Du reste voici ce qui a été fait.

1 – Dés le mois d'août une première souscription a produit 1200 fr. qui ont été versés entre les mains de M. le Sous-Préfet de Civray.

Une 2e souscription versée à M. l'inspecteur d'académie est montée à 270 fr.

3 – Une famille charitable a confectionné, avec l'aide de plusieurs personnes, pour divers hôpitaux de Poitiers, un nombre considérable de vêtements de toute sortes dont la valeur peut-être portés à plus d'un millier de francs.

4 – Nombreuses sont les personnes charitables qui ont adressé particulièrement aux hôpitaux, à l'ordre de la Croix-Rouge, plusieurs ballots de linge.

5 – Les autorité d'Availles ont demandé à recevoir 18 enfants de l'assistance publique qui devaient être répartis chez les membres de l'Enseignement.

Elles ont également demandé à MM. Peret et Farizy : 10 réfugies complètement indigents : 10 pouvant travailler un peu, et 10 pouvant subvenir à leurs besoins.

Les enfants de l'assistance et les émigrés n'ont pas encore été envoyés ; mais les habitants d'Availles espèrent qu'on ne les oubliera pas dans une prochaine répartition.

C'est qu'Availles n'est jamais en retard pour faire le bien ; et cette localité en a d'autant de plus de mérite que, sans les circonstances douloureuses que nous traversons, les localités voisines ignoreraient encore longtemps les nombreuses misères soulagées.

Peu de communes, en outre de ce qui a été indiqué plus haut, donnent aux pauvres d'une façon si libérale, et Availles distribue par semaine 130 livres de pain. Tous les mois elle donne 40 bons de 10 francs, aux vieillards nécessiteux, et 41 bons de 5 francs pour les familles nombreuses.

Sans ostentation, Availles fait son devoir, non seulement envers la patrie, mais encore envers les pauvre !

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Commentaires
F
Mon grand père résidait à Availles Limouzine à cette époque, il était horloger et sa famille a recueilli un jeune réfugié qui s'appelait Jean Schmidt. Si vous avez des informations à son sujet, pourriez-vous me les transmettre. D'avance je vous en remercie. Françoise
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R
Est-il possible de connaître vos sources pour cet article de presse ? Merci.
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R
Grand merci pour cette trouvaille. Je suis en quête de tout ce qui concerne Availles dans les années d'avant-guerre et pendant la guerre... et aussi pendant la période révolutionnaire !<br /> <br /> Encore grand merci à l'auteur de ce site qui balaie notre coin du Sud-Vienne / Nord-Charente.
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