Saint-Symphorien-de-Marmagne - Saint-Eusébe - Le Creusot, les nouvelles du jour

07 novembre 1919

Saint-Symphorien-de-Marmagne.

Accident ; Dimanche, dans l’après-midi, M. Antoine Prost, qui revenait du hameau du Sautot, a été heurté par une voiture qui arrivait en sens inverse. Projeté sur le sol recouvert de neige, M. Prost s’en est tiré avec des contusions peu graves à l’avant-bras droit.

Le Creusot.

Écrasé par un wagon : Mercredi, M. Claude Demaizière, 42 ans, manœuvre aux ateliers de mécanique générale, conduisait une brouette de pièces lorsqu’il fut heurté par un train en manœuvre sur les voies des usines. Le choc le projeta sous le convoi, que le mécanicien arrêté aussitôt ; un wagon était passé sur le malheureux ouvrier qui avait la jambe droite horriblement broyée. Transporté aussitôt à l’Hotel-Dieu, il dut subir l’amputation de la cuisse.

 Le blessé habit rue de Montaud.

Saint-Eusébe.

Exploits d’apaches. Le jour de la Toussaint, huit jeunes gens de Blanzy arrivaient à Saint-Eusèbe, tambours et accordéons en tête.

Ayant pénétré au café Gérard en jouant, le patron leur fit observer que le jour était mal choisi pour faire de la musique et les pria de sortir.

Furieux, ils lancèrent plusieurs pierres contre la maison et se rendirent au café Bertrand, où une scène beaucoup) plus grave se déroula. Le fils Bertrand fut renversé et frappé avec un poing américain ; une jeune fille eut son chignon enlevé ; M. Cléau, des Marmons, a eu le cuir chevelu enlevé ; son fils, grièvement blessé, a du être conduit à l’Hôtel-Dieu et enfin une dame Charollais a eu plusieurs vitres de son habitation brisées, comme du reste au café Bertand.

Un de ces énergumènes étant connu, il y a tout lieu de croie que toute la bande sera bientôt aux mains de la justice.