Mécontentement à Pleuville
24 juillet 1915
Pleuville ( cahier des instituteurs)
Le mécontentement suscité par l'attribution d'allocations a des personnes non nécessiteuses se manifeste.
Les quêteuses sont mal reçues. Souvent elle entendent cette réponse : « l’État ferait mieux de soigner, nourrir et vêtir nos soldats que de gaspiller l'argent comme il le fait ». « Puisque l'argent ne manque pas pour donner à tort ou à travers, inutile de faire des quêtes » ou encore : «C'est honteux de faire appel à la Charité pour nourrir nos soldats alors qu'on jette l'argent à pleines mains ».
A partir de ce moment, on ne fait plus aucune quête.
La journée Française, en mai 1915, la journée de l'orphelinat des armées », en juin 1915 n'ont donné lieu à aucune manifestation, à aucune quête.
Rien n'est fait pour les œuvres de guerre en 1915- en raison des motifs qui les ont interrompues l'an dernier.
Mr. Le Maire, qui connait les réponses faites aux quêteuses, n'organise ni :
La journée du Poilu, ni
Les secours aux prisonniers de guerre, ni
l’œuvre des réfugies ( etc.)